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Beste leden,
Hier is er weer één, een Frankrijk'avontuur' dat je volgens mij echt echt alleen maar hier meemaakt!
Veel leesplezier.
Groeten, Liesbeth
Er stopt een auto voor de deur. Henk, die bij het raam zit, trekt een lange nek om langs ons huis naar beneden te kunnen kijken of het bezoek voor ons is. “Oh shit, les gendarmes,” zegt hij met een diepe zucht. Het is zondagochtend tien uur, we zijn net uit bed en zitten gezellig samen in ons huiskloffie koffie te drinken, de krant te lezen en rustig de dag op te starten. Maar onze rust wordt nu dus ernstig bedreigd. Ik spring op om me te verstoppen in de badkamer. Henk is inmiddels naar beneden gelopen en heeft open gedaan. Ik hoor vrolijke stemmen en gelach. Tja, daar sta ik dan in de badkamer met m’n koffie, wat moet ik nu doen? Stilletjes sluip ik naar de overloop om boven aan de trap te luisteren wat er gaat gebeuren. “Café?” hoor ik Henk vragen. ...
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☑️ Beste plaatser van dit bericht,
fijn dat je gebruik maakt van dit forum. Doe alsjeblieft mee met de discussie die volgt op je bericht! Reageer zelf op de reacties die anderen geven. Dat mag ook best een bedankje zijn.
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Goed geschreven, vooral de sfeer die je voelt bij zulke ontmoetingen goed weergegeven.
Ga zo door !!
Hoi allemaal, dank voor jullie leuke reacties!! Goede start van de dag :-)
Élisabeth : Ook ik heb een boek geschreven "L'Amour à point d'âge" dat begint met als eerste hoofdstuk "La rencontre" en ook bij mij lopen rillingen over m'n rug. In het nederlands vertaald als "Een liefde leeftijdloos". En Pierre is ook meteen aanwezig. Grappig.
La Rencontre
Je crois que je dois me rendre à l’évidence. Je suis en train de « tomber amoureuse ». Pire, je le suis déjà !
J’ai pourtant déjà parcouru un bon bout de chemin dans la vie, je suis très heureuse et j'aime mon mari. Mais là, je n’ai rien vu venir. Ou plutôt si, quand même, je l’ai senti.
Tout a commencé à cause d'un début de grève du personnel de cabine d'Air France. Pierre, mon mari, venait de me déposer à Roissy où je devais prendre un avion pour les Etats-Unis. Les vols Air France étant annulés les uns après les autres, la pagaille des grands jours commençait à envahir les aérogares. Par chance je voyageais cette fois-ci sur Delta, et n'étais donc pas directement concernée.
Mais il faut croire que le destin était bien déterminé ce jour-là, car il s'est arrangé pour que mon avion subisse un retard de cinq heures à l'arrivée à Paris. "Un problème technique au départ" nous disait-on. Cinq heures à passer dans l'aérogare, donc, avec pour tout viatique un bon pour un déjeuner. Pas question bien sûr d'espérer embarquer sur un autre vol, compte tenu des milliers de passagers laissés en rade par les annulations des vols d'Air France.
Comme c'est généralement le cas dans ce genre de situation, les passagers ne recevaient que très peu d'informations en dehors des tableaux d'affichage sur lesquels clignotaient les désespérants mots « annulé » ou « retardé ». Chacun essayait donc de glaner l'information où il pouvait, puis la partageait avec le groupe au sein duquel il faisait la queue. Pour ma part, étant allée plusieurs fois aux comptoirs, j'essayais de venir en aide aux étrangers en leur traduisant en anglais, allemand ou néerlandais les dernières nouvelles, ce qui me valait du même coup l'attention des passagers francophones.
Javier –je ne savais pas encore qu'il s'appelait Javier- était parmi ces passagers. Il me posait des questions, parfois en français, avec un accent, d'autres fois en anglais, toujours avec un accent. Il disparaissait dans la foule, puis revenait, chaque fois avec une question et un sourire. Quel sourire !
Vers quatorze heures nous pouvions enfin embarquer, et là, à cause d’un problème avec un bagage, nous sommes restés encore une heure à attendre le décollage. Nous étions obligés de rester sur nos sièges. Le mien était le 35B, celui de Javier le 37B, deux rangées derrière. Je ne connaissais toujours pas son nom, mais nous avions discuté un peu alors que nous étions dans la queue pour l’embarquement, et sa voix résonnait agréablement dans mes oreilles. Son accent, un peu rocailleux, me charmait.
Assise sur mon siège, essayant de lire, je sentais son regard posé sur ma nuque. Impossible de me concentrer sur ma lecture. Qu’est-ce que j’allais faire une fois autorisée à circuler à bord de l’avion ? Me promener un peu et m’arrêter à sa hauteur ? Et lui, qu’allait il faire, que voulait-il faire ?
La place à côté de moi étant libre, cela aurait dû me permettre, en relevant l’accoudoir, de m’allonger un peu. Je m’étais levée de très bonne heure. Une petite sieste aurait été la bienvenue. Mais j’étais bien trop troublée pour penser à dormir. Et toujours cette présence derrière moi. Je fermais mon livre et essayais de me concentrer sur ce qui se passait à bord, impatiente d’être « dans les nuages » sentant confusément que je l’étais déjà un peu.
Enfin, l’avion décolle. Les hôtesses commencent à distribuer des boissons et les inévitables cacahuètes, puis plus moyen de faire la sieste. Une hôtesse me demande de faire de la place pour un passager qui était mal placé et qui voudrait bien profiter du siège vide à côté de moi. Je range mes affaires et laisse mon voisin s’installer. Il semble bien gentil et aimable. Lui aussi a un accent que je ne sais pas reconnaître, mais il parle très bien le français. C’est déjà ça, pourvu quand même qu’il ne me parle pas trop. J’ai envie qu’on me laisse tranquille.
Il règne une certaine excitation dans l’avion, due au retard et à la grève. Les passagers se communiquent leurs réactions et c’est un brouhaha constant autour de moi. Cette agitation est propice aux déplacements.
Qui s’est levé le premier, Javier ou moi ? Je ne m’en souviens plus. Mais plusieurs fois nous nous retrouvons à bavarder, alors que mon voisin, lui, s’est endormi. Puis nous décidons de nous retrouver tout à l’arrière de l’avion, à côté des boissons. Nous faisons quelques mouvements pour nos jambes, regardons par le hublot sans grand intérêt, sentant bien que tous les deux, nous avons envie de parler un peu plus que de la pluie ou du beau temps.
J’apprends qu’il est d’origine sud-américaine, et qu’il habite Paris depuis six ans. Il est journaliste- et photographe à la retraite, mais il n’arrêtera jamais d’écrire ni de prendre des photos. Il voudrait même, avec un ami, tourner un film sur des événements qui se sont passés il y a plus de trente ans déjà, à Santiago du Chili. Pour cela il retourne en Argentine et au Chili pour recueillir des témoignages. Mais nous parlons aussi d’autres choses, de politique, de ma destination, de cuisine et de vins français. Je ne comprends pas tout ce qu’il dit, entre le bruit de l’avion, le brouhaha des passagers et ce qui se passe dans ma tête. J’entends bien sa voix qui remue quelque chose en moi. Mais je ne sais expliquer ce qui se passe lorsque tout d’un coup il me prend par la main. « Promettez-moi de venir prendre un café avec moi lorsque vous serez revenue en France », me dit-il. Oh oui, oh oui, je vous le promets! Mais je ne dis rien. J’acquiesce juste avec un sourire, incapable de prononcer un mot.
Je retourne à mon siège ; le dîner nous est servi. Je ne sais pas si j’ai encore faim. Mon voisin me parle, il me montre une tornade en formation, très loin heureusement. Il m’explique le phénomène, je l’écoute poliment. Il a beau avoir un accent, italien me précise-t-il, il ne me charme pas autant que Javier, dont je ne connais toujours pas le prénom.
Après le dîner nous nous retrouvons à l’arrière de l’avion et continuons notre bavardage. Puis il me tend une petite carte de visite. Je découvre son nom : Javier. Je gribouille mon adresse e-mail au dos d’un ticket de caisse d'une grande surface. Déjà la tête à l’envers, c’est tout ce que j’ai trouvé.
À l’aéroport nous devons nous séparer. Il a une correspondance ; moi je suis arrivée à destination. Nous faisons encore un peu la queue ensemble pour passer l’immigration, puis il se dirige dans la direction qu’on lui indique. Moi, je connais la mienne, c’est la sortie. « Promis, vous m’appellerez ? » me demande t-il encore. Je me tourne vers lui, et là, très furtivement, du bout de mes lèvres j’effleure les siennes. Je scelle ma promesse. Un premier frisson me parcourt.
En sortant de l’aéroport j’essaye de rassembler mes esprits. Je suis happée par la circulation, l’excitation d’arriver aux USA et de me trouver dans ce flot ininterrompu de véhicules qui vont dans tous les sens. Je suis le ruban de feux rouges et je retrouve avec plaisir les silhouettes des gratte-ciel éclairés. Je me sens bien, encore mieux que d’habitude, en arrivant aux States.
Liesbeth
Nee, geen pb met Pierre. Het is heel toevallig de naam die ik in mijn boek aan mijn man geef. Het was eerste naam die me door het hoofd schoot. Ik vertel je niets over het einde van mijn verhaal. Het boek is nu in vertaling in de USA en komt over een paar weken in Amerika uit.
Wow, ook nog vertaald in het engels/amerikaans! Gefeliciteerd, wat geweldig, Maïti.
Succès!
Bonsoir Liesbeth, goed verhaal! Komt er binnenkort nog weer een boek van jouw hand? Ben benieuwd!
Hoi Ludique,
er komt inderdaad nog een vervolg op "Toekomstmuziek in Frankrijk", dit om de simpele reden dat het verhaal nog niet af is.
Ik wilde graag een boek schrijven over een periode in mijn leven die ikzelf als magisch heb ervaren. Eigenlijk nog niet eens persé over emigreren maar over verwondering. Keuzes maken en de gevolgen daarvan. Over liefde en de maakbaarheid van je eigen geluk, of misschien toch niet.
Het eerste deel (boek) gaat over de eerste jaren waarin ik Henk ontmoet en ik werkelijk alles door een roze bril zie en daardoor ook alles als heel positief beleef. En het gekke is, dat was toen ook zo. Ik voelde me bevoorrecht en geleid. Maar er gebeurde ook werkelijk van allerlei wondertjes.
Ik had dus het licht gezien, zelfs zo duidelijk dat ik dit wilde gaan "doorgeven" in een centrum voor levenskunst dat ik van plan was hier in Frankrijk op te zetten nadat we het muziekcentrum op de rails zouden hebben....en alles duidde erop dat ik op de goede weg was.
Tot dat eind 2007 het dak van de schuur instortte, ik mijn vinger er bijna afsneed, wij de deuren van ons "Café des Arts" openden en de bankencrisis begon, haha en daar begint mijn tweede boek. Over dromen en die weer verliezen, over diep vallen en dan weer opkrabbelen,... natuurlijk wel met de nodige relativering en zelfspot. Het was niet allemaal kommer en kwel. Nee we hebben zelfs ook veel hilarische en ontroerende dingen meegemaakt. Het is niet mijn pretentie om een zwaar literair werk te schrijven, mijn stijl is eerder luchtig en direct, maar ik hoop in mijn boek wel genoeg diepgang te leggen, dat het verhaal ook nog intrigeert en wellicht iets geeft om over na te denken. Maar goed, dat is mijn doel met het boek. Hoe het uiteindelijk ontvangen wordt hangt natuurlijk af van de lezers.
en hiermee ook gelijk een reactie op Igor. Ik denk dat jij de diepgang of de samenhang misschien mist.
Het blogschrijven is eigenlijk begonnen omdat ik als aanloop naar de uitgave van mijn boek al wat van mezelf wilde laten horen door middel van korte (oops niet altijd makkelijk) luchtige verhaaltjes, het leven van alle dag waarin vaak (kleine) dingen gebeuren die ik als wonderlijk of bijzonder ervaar en die ik ook graag deel.
Ik had geen idee of zo'n blog ook zou 'werken'. En nu blijken er ineens echt mensen te zijn die dit lezen. Misschien naïf, maar ik ben ook hierover weer 'verwonderd' en zeker zeer vereerd.
Voor mij is dit schrijven een volkomen nieuwe weg. Mijn hoofddoel is nu deel twee "af" schrijven, ondertussen ook verhaaltjes schrijven op m'n blog...
Maar dank voor je reactie, alleen al goed om mij wakker te houden zodat ik inderdaad niet verzand in familie en buren prietpraat haha
Fictie schrijven, met een complot en een plot is voor mij nu nog een straatje te ver denk ik.... maar wie weet......
Dus bij deze... iedereen die mijn verhaaltjes leest, bedankt!
Ennuh....ik hoop dat jullie ook eens kijken naar mijn boek ;-)
Hartelijke groeten,
Liesbeth
quelle belle histoire Maiti, veel succes toegewenst!
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